Ni Tolkien ni J.K.Rowling

 Samedi 17 juillet 2010

16)  Ni Tolkien ni J.K.Rowling                                          

Bien que l’idée de départ de cette histoire ai été « le seigneur des anneaux » agrémenté d’un touche d’Harry et d’un soupçon de Lodoss, je m’en détachai petit à petit, par des changements lents et successifs comme je l’ai dit dans un article précédent, certains des noms ont fait des tours, des détours et des retours, d’autres sont apparus d’on ne sait où (même moi, j’aimerais bien le savoir !) d’autres par association d’idées, etc., etc.…

Des personnages que je n’avais pas au départ, apparaissaient tout seul, d’autres, parce que certains trouvaient intéressant de se faire «  tirer le portrait » par moi. – Ceux là auront peut-être des surprises, c’est un roman, je pars d’un visage, d’un comportement et j’invente, ils ne se retrouveront peut-être pas…– Mais (tout au moins pour le premier) J’avais surtout les persos d’origines, en écrivant, Carrie et moi, nous avions décidé dès le début de quel personnage nous interpréterions en cas de tournage. – Bah oui, hein, c’est un scénar au départ lol – Donc, en passant au récit, il a fallu la décrire, et me décrire… au secours ! Bref je l’ai fait, en plusieurs fois, sauf que comme dit plus haut, c’est un roman, alors je nous ai sublimé, elle mais surtout moi… enfin moi… mon perso !

Car elle est moi, je suis elle ou plutôt, elle est l’image que je tente de rendre aux autres (avec plus ou moins de succès)!

Je continuai peu à peu à créer, je donnai des détails sur tout plein de chose, puis je me dis – un peu comme pour l’intro – Et si je faisais un épilogue, alors je me mis au boulot, et en quelques heures, je le fis, je le retravaillai, mais il était quand même pas trop mal foutu, mais alors là le gros, le très gros couac… J’avais un intro assez bien, un épilogue pas trop mal, mais six chapitres avec une jambe de bois… hélas, hélas, trois fois hélas qu’est-ce qui clochait ???

Je les avais bien améliorés, mais il manquaient toujours d’un je ne sais quoi qui leur donne vie, qui les fassent vivre sans moi. Pour cela, je rajoutai ou  re améliorai, et puis je rajoutai un premier chapitre, pour donner plus de crédit à une scène importante et expliquer des détails, m’amusant en même temps à tenter d’embrouiller mon lecteur sur les intentions de certains personnages, sur leurs sentiments et autres. Puis un second chapitre « nouveau » vint rejoindre le premier portant le nombre de ceux-ci sans compter intro et épilogue au nombre de huit, puis encore un autre fut rajouté, à seule fin de mieux entrevoir mon personnage, de le comprendre, lui toujours si mystérieux, si énigmatique… et enfin je coupai en deux un chapitre pour mieux le fouiller, lui donner du corps, puis encore une lecture, une correction, encore quelques changements et j’en suis au jour d’aujourd’hui, puis-je encore l’améliorer, seul un éditeur peut me le dire…

Mais toutes ces étapes m’ont amené là…

 

 

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