Des ruines de ce script commençaient à naître un monde, un univers dont déjà j’imaginais de nouveaux éléments, je situai mon intro des milliers d’années avant l’histoire elle-même.
Je créai des dieux, une histoire… une légende, en quelques pages je passai en revue approximativement 112 330 ans, réparties en cinq ères différentes. Je passai plus en détails l’une d’elles, parlant d’un être légendaire, de son ascension vers le pouvoir, du mal qui en lui s’insinuait, ce personnage était évoqué, dès les prémices du script, mais là, je lui donnai un début d’existence.
Puis je parlai dans cette même partie d’un autre être, un elfe, que j’avais crée quelques mois plus tôt, et lui était bon, effacé et épris de justice, un lien existait entre eux, pour plusieurs raisons, mais ce lien les mettait dos à dos, l’un éprouvant pour l’autre une animosité immédiate.
Pour montrer ce lien de haine, j’insérai dans cette intro sans dialogue, une seule et unique scène, avec dialogue. Comme pour rendre hommage au seul moment de « la jetée » où l’image s’anime et où Chris Marker nous offre un instant de vie en mouvement.
Je voulais par cette scène, faire éprouver au lecteur le changement, la prise de conscience, et le dégoût. Dans cette scène, ils sont trois intervenants, l’un est l’être maléfique et légendaire, l’autre, celui qui prend conscience, est un être important pour les deux autres, le dernier est l’être épris de justice.
Cette scène est importante, par la suite certains éléments viendront parsemer le reste de l’histoire des détails de ce qui c’est déroulé avant et après.
Cette introduction commençait d’expliquer les croyances de ce monde, sa magie et sa religion.
Je reprenais ensuite les chapitres, pour les améliorer, j’en enlevais une bonne tartine, je retravaillais ce qui était écrit, et je rajoutais des éléments… mais je n’étais pas, et Odette non plus satisfaite pour autant… je m’y remis encore une fois