A mon entrée en sixième,monprofesseur de français nous fit étudier des pièces de théâtre..., puis des livres d’un intérêt parfois limité, « Le faucon déniché » me plaisait. Le temps passant, les pièces étudiées me passionnaient, quant aux romans, si « Perle et les ménestrels » m’amusait, je trouvais moins de plaisir à « Mon ami Chafiq », mais mes grandes révélations en la matière furent « Vendredi ou la vie sauvage » et « L’ile au trésor ». Après avoir lu ces livres, je me décidai enfin – il était temps – de lire pour moi, parce que j’en avais le puissant désir. On peut trouver mon choix pour une première lecture d’agrément curieux, mais c’est le seul livre de la bibliothèque de ma mère qui me fit envie, ce fut : « Crime story : Jack l’éventreur » de Stéphane Bourgoin.
Ensuite assez curieusement, au lieu de me mettre à lire des romans, je m’intéressais à des livres d’histoire, ainsi je dévorais un livre sur « Raspoutine » et un sur « Nicolas II » en parallèle aux livres que me faisaient découvrir mes profs.
Puis peu à peu, je me mis à lire outre d’autres pièces de théâtre de Beaumarchais, Racine, Molière et Shakespeare, des romans. je commençais par « La petite princesse », « Le petit lord Fauntleroy» et « Le jardin secret », puis « Les quatre filles du docteur March » et ses trois suites. Je lus « Candide » et d’autre livres ou nouvelles pour mes profs, mais à côté, je me passionnais pour des livres sur les chevaliers de la table ronde, et « Perceval ou le Conte du Graal », des Pagnol, des Stevenson, « Rouletabille », des Agatha Christie puis de nombreux Sherlock Holmes. Bref comme me l’a dit ma mère, dans mes lectures, entre « Long John Silver » de Björn Larsson et « Pays sans chapeau » de Dany Laferrière en passant par « Les filles de Caleb » d’Arlette Cousture ou « Le Kalevala », l’épopée nationale finlandaise, il y avait à boire et à manger !